D’une vallée à l’autre.
La traversée des Alpes par la Via Francigena arrive après avoir longé la lac Léman et remonté la vallée du Rhône par St Maurice jusque Martigny. Alors commence l’ascension vers le col du Grand St Bernard. Nous l’avons effectuée en trois jours pour passer de 500 m d’altitude à Martigny à 2473 m au sommet du col.
Généralement il faut attendre la mi-juin pour que la route du col soit dégagée des dernières neiges. Après des arrêts à Orsières et Bourg St Pierre, nous y sommes arrivés le 30 juin avec passage d’un névé un peu avant le sommet. Il y faisait 4 degrés. Peu après notre arrivée à l’hospice, une bourrasque est tombée avec quelques flocons de neige. Donc même en plein été, le froid et les différences de temps et de températures y sont monnaie courante. Quel contraste avec les chaleurs que nous avons connues quelques jours auparavant.
L’hospice du Grand St Bernard.
L’ascension des Alpes par la Via Francigena ne nous a pas paru trop difficile, passant d’alpages en alpages. Les troupeaux de vaches et de chevaux nous regardent passer paisiblement. Des milliers de fleurs bordent les chemins. Les sommets enneigés se reflètent dans les lacs. Le cri des marmottes attire notre regard. Nous sommes très motivés d’arriver au sommet.
L’hospice apparaît et très vite nous l’atteignons. Alors une forte émotion nous prend d’être arrivé « là-haut ». Le paysage est MAGNIFIQUE. Le lieu est MYTHIQUE. ON Y EST. Nous savons que c’est un des points majeurs de notre périple. Nous sommes fiers d’y être.
Entrés dans l’hospice, la beauté des lieux nous émeut de nouveau. Nous y recevons un accueil très chaleureux notamment par des bénévoles qui s’y relaient. Sympathie, sourire, tasse de thé, … : on peut se poser et prendre le temps de ressentir les mille ans d’hospitalité de cette structure. La nuit passée là-haut restera gravée dans notre mémoire.
Descente du côté italien.
Au-delà de la frontière, une descente rapide commence du côté italien. En effet, on passe de 2473 m à 595 m à Aoste en 2 jours. Les randonneurs avertis savent que souvent ce type de descente est plus exigeante pour les jambes que certaines ascensions. Ceci n’enlève rien à la beauté des paysages exceptionnels que l’on peut admirer.
Quelques petits bourgs typiques parsèment notre descente. Les maisons aux toits de lauzes en maintiennent le caractère authentique. Les sommets enneigés de plus de 3000 mètres forment un cirque montagneux autour de nous.
Deux petits étapes et nous arrivons à Aoste dont le passé romain reste bien présent. Nous pouvons ainsi prendre le temps de visiter et admirer notamment le forum, la porte, l’arc de triomphe, …
Les chemins de l’Italie se sont ouverts devant nous. En route, pour découvrir d’autres merveilles en les parcourant.
(voir les pages avec la description de l'itinéraire)